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TCL : au Sytral, un intérimaire du nom de Bruno Bernard

Le Sytral sera présidé jusqu’au 1er janvier 2021 par le président de la Métropole, Bruno Bernard. Un cumul inédit qui serait temporaire.

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Bruno Bernard président de la Métropole de Lyon

Outre les délégations des vice-président·es de la Métropole, une autre question reste en suspens. Celle de la présidence du Sytral, l’autorité organisatrice des transports, notamment des TCL.

Président jusqu’à la mise en place du « nouveau Sytral »

L’information n’a pas encore été officialisée. Mais Bruno Bernard a confirmé à Médiacités qu’il cumulera la présidence de la Métropole avec celle du Sytral, l’autorité qui pilote les TCL ou encore le Rhônexpress. Une entorse à « la collégialité » revendiquée pendant la campagne, notent nos confrères.

Selon Jean-Charles Kohlhaas (EELV), le nouveau vice-président au transports, il s’agit d’un intérim.
Les cartes seront rebattues le 1er janvier prochain, date de la mise en place du « nouveau Sytral ».
Le futur cice-président aux transports pourrait d’ailleurs devenir le président du Sytral à ce moment-là.

Les écolos minoritaires dans le « nouveau Sytral »

La loi d’orientation des mobilités dite « LOM » change en effet le périmètre et la gouvernance du Sytral en le transformant en un établissement public local, à compter du 1er janvier 2021.

La présidence revient toujours de droit au président de la Métropole de Lyon ou à un·e élu·e de son choix. Mais les membres changent.

Outre les représentant·es de la Métropole (qui occuperont la moitié des sièges) et la Région, toutes les communautés de communes et d’agglomération du Rhône seront représentées.

Ce qui signifie que les écologistes vont devoir cohabiter avec les représentants des élus locaux du Rhône. En effet, la Région comme l’ensemble des communautés de communes penchent à droite. Et, parmi les élu·es de la Métropole, il y a aussi des représentant·es de l’opposition.

« Mathématiquement, on peut être en minorité, relève Jean-Charles Kohlhaas. Même s’ils sont majoritairement de droite, nous pouvons discuter avec les élus des communautés de communes. Ce sont souvent des élus moins marqués politiquement. »

L’ancien président de la commission transports à la Région, sous le socialiste Jean-Jack Queyranne, se montre confiant pour faire avancer les dossiers :

« Je serais surpris que les élus de droite bloquent le RER à la lyonnaise alors qu’ils l’ont défendu. »

Les écologistes regrettent toutefois que ce « nouveau Sytral » ne couvre pas toute l’aire urbaine de Lyon.

« Tous les élus qui bloquaient ce projet ne sont plus là, Bernard Rivalta (qui a longtemps présidé le Sytral, ndlr) et Gérard Collomb. »


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