Des autocollants ornés d’une tête de lion rouge et de la mention « Lyon Populaire ». Au cours d’une balade place Carnot (Lyon 2e) ou dans le Vieux-Lyon, vous avez sûrement remarqué ces stickers. Peut-être avez-vous même reçu un tract intitulé « Pour la justice sociale », faisant la critique du capitalisme.
Que ces quelques éléments ne vous trompent pas. Derrière Lyon Populaire ne se trouve pas une organisation de gauche, mais bien un groupuscule d’extrême droite radicale, branche nationaliste-révolutionnaire et néonazie.
Depuis 2019, Lyon Populaire s’est peu à peu imposé comme le groupe d’extrême droite le plus actif — et surtout le plus violent — à Lyon, réalisant la plupart de ses actions coup de poing sous le nom « Guignol Squad ». Jeudi 12 juin, le conseil des ministres a décidé de sa dissolution, ainsi que de sa branche jeunesse, « Jeunesse Lyon Populaire ». Il leur est reproché « de faire l’apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers ».
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