« Les personnes opposées au projet font beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » Tristan Defay, patron du bistrot Nicéphore, dans le quartier Saint-Just (Lyon 5ᵉ), voit l’expérimentation de la voie lyonnaise 12 (VL12) d’un bon œil. Il est président de l’association Saint-Just Respire, qui organise un rassemblement samedi 12 avril, à 16 heures place Varillon.
Des voix rares, parmi les autres commerçants de la rue de Trion. Depuis l’interdiction du passage des voitures sur la montée du Chemin-Neuf (sauf pour les riverains dans le sens de la descente), les « tensions » se font (largement) entendre. L’association « Touche pas à mon Saint-Just et à ma colline » s’oppose à la VL12 qui va « enclaver » le quartier. Une crainte partagée par de nombreuses boutiques du coin.

Mais pas par Tristan Defay. Si beaucoup se plaignent d’une diminution de leur clientèle depuis le lancement du plan de circulation par la Métropole de Lyon en août 2024, lui temporise.
« Oui, j’ai noté une légère baisse de la fréquentation des automobilistes, mais il y a eu une grosse augmentation des cyclistes, affirme-t-il. De toute façon, les voitures ne font que passer, alors que les piétons qui flânent, c’est forcément mieux pour nous. »
Le commerçant défend la pérennisation du plan de circulation actuel (voir ci-dessous). Pour cela, il s’appuie sur plusieurs chiffres d’une étude récente de la Métropole.

Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles.
Nous avons atteint notre premier objectif de 30 000 euros : nous serons toujours là en 2026 ! Pour nous renforcer et préparer de nouveaux formats pour couvrir les élection municipales nous visons un deuxième pallier : 40 000 euros au 16 avril !
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !

Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale, mais nos finances sont fragiles. Nous avons atteint notre premier palier de 30 000 euros, merci ! Nous pouvons aborder la fin de l’année plus sereinement.
Nous visons notre deuxième objectif : 40 000 euros au 16 avril pour préparer les municipales de 2026, renforcer la rédaction, se préparer aux défis liés à la montée de l’extrême droite. Sans vous, nous ne pourrons pas le faire, on compte sur vous !
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…