Des retards de chantier, un budget qui explose et, finalement, une réussite culturelle et populaire qui ne se dément pas. Le musée des Confluences de Lyon est devenu, malgré une histoire mouvementée, l’un des emblèmes de la capitale des Gaules, pour les Gones comme pour les touristes de passage sur la M7. Le « nuage de cristal » (le nom officiel du bâtiment) marque l’entrée sud de la Ville par ses courbes déstructurées rappelant celles d’un vaisseau spatial.
Si ce projet XXL (et un poil onéreux) du cabinet autrichien CoopHimmelb(I)au a vu le jour, c’est grâce à un concours d’architecture lancé en 2000 par Michel Mercier (UDI puis Modem), alors président du Conseil général du Rhône.
L’ancien baron local, condamné en février 2024 à 18 mois de prison avec sursis, voulait son Guggenheim, le musée d’art moderne inauguré en 1995 à Bilbao. Plus de 100 équipes ont participé au concours. Puis, un jury d’élus et d’architectes, composé de 18 personnes, a retenu sept candidatures, dont le projet actuel.
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