« On m’avait dit que Lyon était une ville hospitalière, mais où est passée l’hospitalité ? », demande, micro à la main, un jeune mineur non accompagné (MNA), présent à la réunion publique initiée par le Collectif Croix-Rousse Migrants, jeudi 16 janvier, à Villeurbanne.
L’événement était assez rare pour le souligner. Pour la première fois, collectifs et groupes politiques des majorités municipales et métropolitaines locales, Europe Écologie les Verts, Génération.s, La France Insoumise, Ensemble !, le Parti communiste et le Parti Socialiste, se sont réunis pour échanger sur la situation catastrophique des mineurs étrangers isolés à Lyon.
L’initiative visait à dénoncer la violation des droits fondamentaux des mineur·es non accompagné·es et demander l’instauration dans la loi de la présomption de minorité jusqu’à la décision définitive du juge des enfants. Une mesure déjà préconisée par la Défenseure des droits en février 2023 et par le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU.
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