Une musique techno à faire vibrer la cage thoracique. Des performances à la fois drôles, sexy et horrifiques. Sur scène, des jeunes gens se déhanchent, (dé)vêtus de cuir, de latex ou de résille. En coulisses, des petites mains travaillent toute la nuit ou presque pour s’assurer du bon déroulement de l’événement. Bienvenue aux No Gender, ces soirées made in Lyon mélant esthétique BDSM, queer et hard techno, qui se développent dans les plus grandes métropoles françaises et internationales.
La DJ lyonnaise Angel Karel, de son vrai nom Angélique Abel-Coindoz, crée en 2017 le concept des No Gender via son association féministe TFIF (pour « The future is female »). Le projet vise à bousculer les codes d’une scène hard techno encore trop masculine en créant des évènements plus inclusifs, pour y promouvoir des artistes féminines ou des minorités de genre, avec des performances queer et BDSM.
Les premières années du projet, de nombreux artistes LGBTI lyonnais·es se greffent à ces soirées, comme performeurs et performeuses, bénévoles ou partenaires. Mais ces derniers mois, le collectif à l’origine des No Gender semble être tombé en disgrâce. Des rumeurs circulent dans les milieux queers et de la nuit et une partie des collectifs et artistes cessent toute collaboration avec TFIF, qui a monté en 2022 une entreprise à but lucratif du même nom.
Les tensions connaissent leur climax à l’été 2024. Un compte instagram, « stopnogender2024 », poste une série de témoignages de performeur·euses et collaborateur·ices de TFIF. Ces publications les accusent d’avoir un recours abusif aux bénévoles et de sous-payer leurs partenaires. La plupart des posts ont aujourd’hui été supprimés, et des plaintes en diffamation déposées par Angel Karel et sa compagne, Elodie Chatagnier.
Ce qui n’a pas réussi à faire taire les bruits de couloir. Un ancien collaborateur a même porté plainte pour « harcèlement moral » contre Elodie Chatagnier le 16 décembre dernier.

Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles.
Nous avons atteint notre premier objectif de 30 000 euros : nous serons toujours là en 2026 ! Pour nous renforcer et préparer de nouveaux formats pour couvrir les élection municipales nous visons un deuxième pallier : 40 000 euros au 16 avril !
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
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- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale, mais nos finances sont fragiles. Nous avons atteint notre premier palier de 30 000 euros, merci ! Nous pouvons aborder la fin de l’année plus sereinement.
Nous visons notre deuxième objectif : 40 000 euros au 16 avril pour préparer les municipales de 2026, renforcer la rédaction, se préparer aux défis liés à la montée de l’extrême droite. Sans vous, nous ne pourrons pas le faire, on compte sur vous !
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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