À Vaulx-en-Velin, les frontières sont multiples. Il y a celles, bien visibles, qui enferment, au sens propre du terme. Le périphérique lyonnais et le canal de Jonage encerclent la ville comme autant de murailles qui la séparent du reste de l’agglomération lyonnaise.
Et puis il y a les frontières invisibles : la ségrégation sociale, illustrée par les premières émeutes urbaines recensées en France en 1979, dans le quartier de la Grappinière. Sami Ahmadi, 24 ans, a grandi dans l’une des barres du quartier. Lui a décidé de s’attaquer à une autre frontière invisible : celle du langage. Et plus particulièrement, l’argot du banlieusard.
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