Des livres « connus pour leur radicalité » voire carrément « intégristes », un règlement « discriminant envers les filles » et des cours « qui peuvent poser la question d’un enseignement contraire aux valeurs de la République ».
À la lecture du rapport d’inspection, Rachida Briza, enseignante de physique-chimie au sein du groupe scolaire musulman Al-Kindi, à Décines, n’a pas reconnu l’établissement dans lequel elle travaille depuis sept ans. « Je suis choquée, souffle-t-elle. Al Kindi est présenté comme un foyer de radicalisme qui serait nourri par une vision rétrograde de l’islam. Ces accusations salissent notre communauté éducative. »
L’établissement privé accueille 621 élèves du CP à la Terminale. Il caracole en tête des meilleurs du département avec des taux de réussite de 100 % au brevet et au baccalauréat. Pourtant, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, envisage de résilier le contrat passé entre l’État et Al-Kindi en 2012.
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