Bienvenue au domaine du Lubrifiant social. Ici, on produit un vin nature et bio made in Beaujolais, garanti sans pesticides. Le désherbage se fait à l’aide d’une charrue tractée par un cheval de trait. Une originalité dans le coin.
Julien Merle, 45 ans, exploite depuis 2003 sept hectares de vignes à Légny, un petit village perché sur l’une des collines verdoyantes des Pierres dorées, au sud du Beaujolais. Essentiellement du Gamay, et un peu de Chardonnay.
Issu d’une cinquième génération d’agriculteurs, ce fils et petit-fils de vigneron a repris l’exploitation familiale après avoir fait ses classes au lycée agricole de Belleville-sur-Saône. Après quelques années en « conventionnel » (il déteste ce terme), Julien Merle a progressivement fait le choix de se passer de la chimie de synthèse. Il milite depuis pour une révolution du modèle de production dans le Beaujo. Quitte à se fâcher avec quelques voisins et collègues.
Sa prise de conscience a notamment été motivée par les risques liés aux produits phytosanitaires massivement utilisés dans le Beaujolais. Un cancer du rein développé par son père a fait office de déclic. Nous avons recueilli son témoignage, illustrant un tabou encore bien présent au cœur des vignes.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…