Il faut avoir du souffle pour atteindre le Kraspek Myzik. Accrochée à la montée Saint-Sébastien (Lyon 1er), la minuscule salle de musique émergente apparaît comme un trait d’union entre le quartier des Pentes et celui de la Croix-Rousse.
Sur un mur noir récemment repeint, les prix des consos et de l’adhésion à l’association Lerocképamort (qui gère le lieu) s’affichent à la peinture blanche. Derrière la porte sombre, façon entrée de boîte de nuit, se dévoile une scène centrale plantée au milieu d’une salle exigüe d’une jauge de 70 places. De part et d’autre, un bar, et… un disquaire qui fait la part belle aux labels indés.
Ici, c’est clairement plus bohème que bourgeois. Depuis 2005, la minuscule salle de concert s’est construite une solide réputation sur la scène émergente lyonnaise.
>
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…