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Écologie dans les quartiers populaires : il faut « partir du besoin des habitants »

[Entretien] Ce dimanche 29 septembre, le festival « Agir à Lyon » organisé par l’association Anciela est de retour. À cette occasion, nous avons interrogé deux membres de l’association Graines de Bio-Divers-Cité, installée à Vénissieux. L’occasion de parler « quartier populaires » et écologie avec ces défenseurs de la biodiversité locale. 

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Le plateau fertile
À Vénissieux, le projet Plateau fertile veut aller vers de l’écologie populaire.

Comment changer d’environnement et d’air dans les quartiers populaires ? Comment remettre du vert sur le gris du bitume ? Cela fait partie des objectifs de l’association « Graines de Bio-divers-cité » qui sera présente au festival Agir à Lyon, à la MJC des Rancy, ce dimanche.
Cette structure est née il y a quatre ans du rassemblement d’habitant·es de Vénissieux investis en faveur du développement de la biodiversité à côté de chez-eux. Voulant mêler éducation populaire et écologie, ses membres espèrent autant apprendre aux habitants à développer leur environnement « qu’apprendre d’eux ». Nous avons pu échanger avec Kyle Cousin, chargé de mission de l’association, et sa présidente Martine Maximilien. Ils nous ont donné quelques clefs pour que les questions écologiques s’enracinent dans les quartiers.

Rue89Lyon : On a tendance à opposer les bobos des centres-villes, très concernés par les questions écologiques, aux quartiers populaires, plus concernés par le fait de boucler les fins de mois… En tant qu’association, comment travaillez-vous cette opposition ?
Kyle Cousin : On part simplement du besoin des habitants. Or, leurs besoins, c’est avant tout des espaces verts, pour se souder, pour apprendre, se retrouver, etc. Dans les quartiers populaires, la problématique des îlots de chaleurs est très présente. Ce sont des choses qui parlent aux gens, comme les questions d’alimentation. Qu’est-ce qu’on mange ? Comment on se nourrit ? Ce sont des sujets qui touchent.

Martine Maximilien : Dans les habitants que nous rencontrons, beaucoup viennent de familles qui ont, un temps, cultivé, parfois au Maghreb. Elles ont des choses à nous apprendre.

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