Au quai Arloing, un bâtiment vide a été occupé mi-juillet par 70 femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue. Le même lieu avait été investi en juillet 2019 par un groupe de personnes sans-papiers. La Métropole de Lyon en avait fait un de ses premiers squats « conventionnés ». Depuis juillet 2022, il était inoccupé.
Pourquoi reparler de ce squat ? Il est emblématique de ce que peuvent (re)devenir certains lieux après leur expulsion : vides. Une question nous taraude alors : qu’est-il advenu des autres squats ? Leur évacuation s’accompagne-t-elle, immédiatement, de la mise en place de projets immobiliers, justification souvent avancée pour justifier l’expulsion ? Spoiler alert : pas toujours…
Nous sommes allés faire un tour aux quatre coins de la ville (et de la métropole) pour voir ce que certains squats étaient devenus. Si leurs noms ont pu faire le tour de la presse – Pyramide, le Dur à cuire, le Chemineur, la Maison sans souci -, leur devenir passe souvent sous les radars.
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