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Précarité à Lyon : la mauvaise note de la rentrée pour les étudiants

Les syndicats étudiants publient leur rapport sur le coût de la vie estudiantine. Alors que la précarité étudiante est toujours plus forte, tous les indicateurs sont à la hausse… En avant-première, Rue89Lyon publie l’indicateur du coût de la rentrée à Lyon pour 2024, établi par le groupement d’associations Gaelis. Résumé en 7 points des enjeux de cette rentrée.

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Manifestation contre la précarité étudiante pendant les confinements, début 2021, après des suicides et tentatives de suicide d'étudiant·es. ©OM/Rue89Lyon
Manifestation contre la précarité étudiante pendant les confinements, début 2021, après des suicides et tentatives de suicide d’étudiant·es.

Une certitude : les chiffres ne sont pas bons. Augmentation du prix des loyers, des transports, des frais de scolarités, inflation générale… Les étudiant·es lyonnais se préparent à une rentrée 2024 compliquée.
« La hausse du coût de la vie étudiante a explosé », écrit l’Unef Lyon dans son rapport sur l’évolution du coût de la vie étudiante à Lyon. + 2,25% cette année en France, + 27,76% « depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron » à la présidence de la République en 2017, avance même le syndicat étudiant. À Lyon, l’augmentation est plus forte que la moyenne nationale : + 3,18 % entre 2023 et 2024, « soit 689,99€ de dépense en plus par an », selon l’Unef.

Pour la rentrée à Lyon, Gaelis (Groupement des associations et élus étudiants de Lyon indépendants et solidaires) estime que les étudiant·es devront débourser 3 200 euros. Ce chiffre regroupe le montant moyen dépensé par un·e étudiant·e primo-entrant en licence, non boursier et ne ne vivant plus au domicile familial. Il comprend les frais de rentrée du premier mois de l’année universitaire (droits d’inscription, CVEC, frais de logement, achat de matériel), les frais de vie courante (loyer, alimentation, transports, loisirs, etc) et des frais spécifiques aux personnes menstruées.

« Étudier à Lyon est devenu un luxe injustifiable, qui plonge les étudiant·e·s dans une situation de précarité », souligne l’association.

Pour y voir plus clair, Rue89Lyon a épluché ces différents rapports et résume point par point les enjeux de cette rentrée étudiante, et les revendications syndicales qui y sont associées. Il y avait de quoi faire. Si vous désirez aller directement au point voulu, n’hésitez pas à cliquer sur les mots en gras et soulignés.
Sommaire

  1. Le logement : premier poste de dépense des étudiants
  2. À Lyon, les loyers des résidences Crous en hausse
  3. Des étudiants victimes de l’inflation
  4. Le prix des transports augmente pour les étudiants boursiers
  5. Des frais de scolarité en hausse
  6. Plus d’étudiants à Lyon, mais de moins en moins de bourses
  7. Syndicat : des revendications communes

1- Le logement : premier poste de dépense des étudiants

Premier poste de dépense des étudiants, le prix des loyers est en hausse. Dans un contexte de saturation des marchés locatifs des grandes villes, où se concentrent les offres universitaires. « Un·e étudiant·e sur deux est mal logé·e en France », écrit le syndicat l’Union étudiante qui estime qu’ils doivent débourser 987 euros en plus par an depuis 2017 pour se loger dans le privé.

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