Certains diront que ce n’était pas un échec. N’empêche, ça n’a vraiment pas marché. Ce vendredi 30 août, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (EELV), a annoncé la reprise, à compter de ce jour, de la mise à l’abri de femmes sans-abri, avec un enfant de moins de trois ans.
Mi-juillet dernier, la Métropole avait cessé ses prises en charge. Après un mois et demi de tensions, il annonce un retour à cette compétence, avec une contrainte supplémentaire : seules les personnes « liées à notre territoire » seront hébergées. « Le reste, on arrête. On ne peut pas pallier les manques des départements voisins », marque Bruno Bernard, dans son bureau du 20 rue du Lac.
À voir le président, sur la défensive, on sent que les échanges au sein de sa majorité ont été tendus ces derniers temps. Après un long temps sans communication, l’exécutif s’est réuni en urgence, mardi 27 août. Malgré les tensions, la majorité affiche un visage unie, ce vendredi.
Il est ainsi entouré de Lucie Vacher (EELV), sa vice-présidente en charge de l’action sociale et Renaud Payre (Gauche unie), en charge de l’habitat. Une chose qui n’a pas dû être simple. Selon Mediacités, ce dernier semblait peu raccord avec la fin de la mise à l’abri, tombé au milieu de l’été. La décision a également fait crisser les dents de Nathalie Perrin-Gilbert et de son groupe, la Métropole en commun. À gauche, il s’agissait donc de calmer tout le monde.
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