La chose est connue : Lyon regorge d’athlètes en tout genre qui aiment exhiber leur musculature en construction. On y retrouve les adeptes du « street workout » sur les quais du Rhône, mais aussi les coureurs – quasi-quotidien – de ces mêmes quais et du Parc de la tête d’Or. Et puis, il y a les autres. Ceux qui préfèrent chercher un coin tranquille, pour garder pour eux leurs performances olympiques. Mais cela est-il au moins possible à Lyon ?
En remontant un peu au nord, un parc ouvre cette possibilité. Pour y arriver, le joggeur quittant le centre-ville lyonnais devra laisser les dorures de la tête d’Or lyonnais puis, en remontant les quais, longer la Cité internationale avant d’atteindre « la Feyssine ».
Là, loin de son cossu voisin du 6e, un parc bien moins habité s’ouvre. Géologiquement, ce poumon vert villeurbannais est né après la constitution d’une digue au niveau de l’actuel boulevard Laurent Bonnevay en 1856, pour contrôler les caprices du Rhône. Contre celle-ci, des galets et du sable se sont apposés formant cet ensemble à part dans la métropole.
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