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Les anciennes cités ouvrières, mémoires populaires de la métropole de Lyon

Dans toute la métropole de Lyon, il demeure d’anciennes cités ouvrières, construites par les entreprises pour y loger leurs salariés à partir du milieu du XIXème siècle. Ces traces du patrimoine industriel, avec l’urbanisation et la gentrification, peuvent tendre à se fondre dans le paysage urbain. Leur histoire rappelle comment elles ont dessiné la ville et composé sa population.

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Un des immeubles de la Grande cité Tase, rénové comme la façade d’origine, avec l’ajout d’ascenseurs. Au premier plan, les jardins des locataires des immeubles, créés dès l’origine. ©Marie Albessard/Rue89Lyon
Un des immeubles de la Grande cité Tase, rénové comme la façade d’origine, avec l’ajout d’ascenseurs. Au premier plan, les jardins des locataires des immeubles, créés dès l’origine.

« J’ai eu une enfance si heureuse ici, soupire Lydia Pena en embrassant du regard les bâtiments de la Grande cité Tase. Regardez tout cet espace qu’on avait pour jouer, ces jolis jardins… Pour mes parents, réfugiés espagnols, c’était une chance d’être là ! »
Engagée dans l’association Vive la Tase !, Lydia a vécu avec ses parents à la cité de Vaulx-en-Velin de 1952 à 1970. Elle a d’abord habité dans un logement de la « Grande cité » (un ensemble de 20 immeubles dont il en reste 12), puis dans l’une des 97 maisons de la « Petite cité ».
Tous ces logements ont été conçus pour loger les cadres, ingénieurs ou ouvriers de l’usine Tase (Textile artificiel du Sud-Est), édifiée par la famille d’industriels Gillet à partir de 1924. Cet ensemble qui fête son centenaire cette année est ce que l’on appelle une cité ouvrière, à savoir un ensemble de logements (souvent composé de logements collectifs et de maisons) construit par les entreprises pour loger leurs employés à partir du milieu du XIXe siècle.

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