Législatives 2024 à Lyon : les résultats de la 2e circonscription

L’associatif Boris Tavernier, directeur du réseau Vrac, s’impose largement dans la circonscription au premier tour des législatives, devant le candidat de la majorité présidentielle, Loïc Terrennes, déjà candidat en 2022. Le candidat NFP apparaît comme le grandissime favori à la veille du second tour.

Les résultats de la 2e circonscription du Rhône au 1er tour des législatives

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Résultats dans la 2e circonscription à Lyon : le candidat du NFP grandissime favori

Le candidat écologiste du NFP manque de peu d’être élu dès ce premier tour. Avec 49,7 % des voix, Boris Tavernier devance le candidat LREM Loïc Terrennes de presque 15 points (25,1 %). Mais contrairement à 2022 où le candidat de la Nupes avait pu bénéficier des voix de trois candidats dissidents à gauche non qualifiés pour le second tour, le candidat de l’union de la gauche ne dispose que de très peu de réserves de voix. Il n’en aura certainement pas besoin.

Maryll Guilloteau, droite LR « canal historique », arrive en quatrième position du premier tour. Avec 7,7 % des voix, la fille de Christophe Guilloteau n’a pas pu obtenir suffisamment de voix pour se maintenir. Le Rassemblement National arrive en troisième position dans cette circonscription acquise principalement à la gauche et à la majorité présidentielle, et n’obtient « que » 14,3 % des voix. Pas suffisant pour se maintenir.

Qui vit dans la 2e circonscription du Rhône ?

Dans cette 2e circonscription qui comprend notamment le quartier de Vaise dans le 9e arrondissement de Lyon, le revenu annuel médian des ménages est de 24 650 euros environ. Il est supérieur au revenu médian dans la Métropole de Lyon (qui est de 22 710 euros). Il est de 22 000 euros à l’échelle nationale.

Près de 66% des actifs en emploi de la 2e circonscription du Rhône travaillent dans Lyon. 27% environ se rendent dans une autre commune. C’est une situation totalement inverse à celle de la 14e circonscription (autour de Vénissieux) par exemple où près de 75% des actifs travaillent dans une commune différente.

Les modes doux, marche et vélo, y sont donc logiquement plus utilisés que la moyenne métropolitaine. Ils étaient utilisés en 2018 par près de 25% des actifs. Tout comme les transports en commun, plutôt bien développés à Lyon, utilisés par près de 40% des actifs.