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À Lyon, une manifestation pour stopper le « sabotage de la protection de l’enfance »

Une manifestation est organisée, jeudi 27 juin, à 13h30 devant le Palais des Congrès (Lyon 6e). Les organisations demandent que le domaine de la protection de l’enfance soit préservé, alors que la percée de l’extrême droite leur fait craindre pour ce secteur, déjà en difficulté.

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Crèche Boileau
Les professionnels du domaine de la protection de l’enfance pointent du doigts le mauvais état de santé de ce secteur. ©ZC / Rue89Lyon

Lyon accueillera, les 27 et 28 juin, les Assises de la protection de l’enfance. Au même moment, plusieurs syndicats (CGT, Solidaires..) et collectifs (Jamais sans Toit, Solidarité entre femmes à la rue..) organisent un rassemblement contre « ce plan de communication », selon leurs mots.

Ils protestent contre le prix d’entrée de 450 euros pour assister aux Assises et s’indignent que des professionnel.les du secteur qui se mobilisent « depuis de nombreuses années », ne soient pas partie prenante.

La journée de mobilisation débutera par un rassemblement à 10 heures devant le Palais des Congrès, suivi d’un pique-nique revendicatif ainsi que d’une prise de parole sur le temps de midi. Une manifestation partira à 13h30, jusqu’à la préfecture du Rhône (Lyon 3e) pour arriver à la place Guichard (Lyon 3e) à 16h30.

Manifestation : la percée de l’extrême droite inquiète les professionnels de la protection de l’enfance

« Depuis 20 ans, les conditions d’accueil des enfants et adolescent·es pris·es en charge dans le
cadre de la protection de l’enfance se dégradent massivement du fait du désengagement choisi de
l’État, dans les domaines éducatif, médical, social », écrivent les organisations.

Elles pointent aussi le risque de voir arriver l’extrême droite au pouvoir, lors des prochaines élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, ce qui pourrait mettre en péril le secteur de la protection de l’enfance, selon elles. D’autant plus que ce secteur est en charge des mineurs étrangers non-accompagnés.

« Une politique réactionnaire d’exclusion, de discrimination et de casse de l’ensemble des services publics est à craindre comme la baisse des salaires, de la prise en charge et des moyens pour l’ensemble des secteurs éducatifs, sociaux et de soin », s’inquiète les acteurs de la protection de l’enfance.

Étant donné que ces « manquements » ont un impact non-négligeable sur la santé, la vie sociale, scolaire, l’intégration et l’accompagnement des enfants, les organisations posent des exigences.

« L’arrêt du démantèlement de l’action sociale, de la protection de l’enfance », « La prise en charge par la protection de l’enfance des MNA (Mineurs non accompagnés) en recours jusqu’à décision définitive de la justice quant à leur minorité », « Les moyens humains nécessaires pour garantir à la fois le maintien et le développement d’un dispositif de qualité, » et bien d’autres mesures, qui seront égrenées lors du rassemblement du jeudi 27 juin.


#Enfance

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