« Quand on se bat pour la planète, on ne se bat pas pour un caillou. On se bat pour nos proches, pour l’entièreté de la vie ! »
À 36 ans, Julie* (prénom modifié) est une mère engagée. Depuis 2018, cette cadre dans la protection de l’environnement milite au sein du mouvement écologiste Extinction Rebellion. Pour le « bien collectif », mais aussi pour sa fille, en classe de CM2.
Comme 300 autres militant·es d’Extinction Rebellion et Youth for Climate, elle s’est rendue le 2 mars sur le site de l’usine Arkema à Pierre-Bénite, recouverte de la tête aux pieds d’une combinaison blanche. Leur but ? Dénoncer la pollution aux perfluorés (aussi appelés « polluants éternels ») dont serait responsable l’usine spécialisée dans la production de produits dérivés de la chimie du fluor. Certain·es militant·es se sont introduit·es sur le site et ont déployé des banderoles, dont une avec une grande tête de mort noire surplombant le mot « poison ».
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