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Législatives à Lyon : la dissolution de l’Assemblée attise les convoitises à gauche

Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron suite au score historique du RN aux Européennes, de nouvelles élections législatives vont se tenir les 30 juin et 7 juillet. La gauche et les écologistes, partis dispersés pour le scrutin européen, ont devant eux un défi : s’unir à nouveau, comme en 2022, pour espérer battre le Rassemblement national. Et les socialistes, en tête à Lyon, espèrent bien tirer leur épingle du jeu localement.

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Ambiance morose à la soirée électorale des écologistes, lors de l'annonce de leur faible résultat aux Européennes en France et à Lyon. Ce qui annonce d'âpres négociations pour les législatives à gauche. ©MA/Rue89Lyon

Aux QG des écologistes comme à celui des socialistes à Lyon, c’est la sidération. D’abord devant les résultats du Rassemblement national, crédité de 31% des voix, puis devant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, peu après 21 heures.

Derrière les visages interdits se cache la fatigue des militants. Engagés depuis au moins six mois dans la campagne des élections européennes, ils vont devoir rempiler pour trois semaines pour les législatives. Une campagne éclair – et qui s’annonce intense – avant les deux tours des 30 juin et 7 juillet.

Avec une première urgence : le dépôt des candidatures, dont la date limite devrait être indiquée dans les prochains jours par le gouvernement. Cette étape est loin d’être une évidence à gauche. Partis unis en 2022, au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), les écologistes, insoumis, socialistes et communistes devront à nouveau tenter de s’entendre.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
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