L’offensive israélienne dans la bande de Gaza s’intensifie. « Halte au massacre », répondent les soutiens palestiniens locaux dans leur appel au rassemblement prévu samedi 1er juin à 15h place Bellecour (Lyon 2e).
Le 27 mai un bombardement dans un camp de déplacés de Rafah tue 45 palestinien·es. Mercredi 29 mai, une nouvelle frappe dans le sud de la bande de Gaza provoque la mort de 21 autres civils, selon un bilan du Hamas.
Des images insoutenables de ces attaques ont circulé sur les réseaux sociaux. Catherine Russel, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré sur X (anciennement Twitter) : « les images d’enfants et de familles brûlés émergeant de tentes bombardées à Rafah nous choquent tous ».
Avec l’escalade du conflit, les mobilisations pour la Palestine continuent à Lyon
Le 27 mai, plusieurs centaines de personnes ont participé à un « rassemblement d’urgence », place de la Comédie, devant l’hôtel de ville. Rebelote ce mercredi 29 mai à 19h avec les mêmes mots d’ordre que celle prévue pour samedi 1er juin : « Pour Rafah, pour la Palestine, pour l’Humanité ». Plusieurs centaines de personnes ont investi les quais du Rhône, bloquant un temps la circulation.
Ces deux attaques des 27 et 29 mai viennent alourdir le bilan humain d’un conflit ayant tué, depuis le 7 octobre, plus de 36 000 personnes, dont plus de 12 000 enfants. Selon l’UNICEF, « l’escalade des hostilités qui dure depuis plus de six mois dans la bande de Gaza est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006. »
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres a condamné dans un message sur X (anciennement twitter) les actions d’Israël en ajoutant : « Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Cette horreur doit cesser ».
Une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU s’est tenue mardi 28 mai, sur demande de l’Algérie, membre non permanent du conseil. L’ONU a demandé une enquête « complète et transparente » sur le bombardement de Rafah.

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