Oullins-Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Un restaurant vient de rouvrir, en avril, après cinq jours de fermeture administrative. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) lui a ordonné de fermer ses portes le temps de régler plusieurs problèmes importants d’hygiène.
Le restaurateur, ayant préféré rester anonyme pour éviter une mauvaise publicité, nous accueille dans sa salle. Il ne décolère pas. « On a la cuisine entièrement ouverte, tout est nickel. On ne triche pas, on ne cache rien. D’ailleurs, les clients sont revenus dès qu’on a rouvert. C’est une preuve de leur confiance », plaide-t-il.
Plus au nord, dans le 1er arrondissement de Lyon, ce jeune chef d’un petit restaurant se prépare lui à la visite inopinée de la DDPP ou de son prestataire, Bureau Veritas. Il confie : « Il y a une crainte générale. On essaie déjà d’avoir de bonnes pratiques, mais là, ils cherchent la petite bête. C’est une pratique particulière de contrôler peu, puis de se dire « on casse la gueule à tout le monde », tout d’un coup ».
>
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…