Ils savaient l’expulsion imminente. Jeudi 16 mai au matin, les soutiens du squat « Casse Dalle » s’étaient réunis au pied de l’immeuble au petit matin, attendant les forces de l’ordre. C’est finalement vers 14 h 30 qu’un important dispositif policier s’est établit autour du bâtiment et dans les rues environnantes, tenant à bonne distance observateurs et soutiens.
Quelques jours auparavant, signe annonciateur de l’expulsion, onze habitant·es du lieu avaient été pris en charge par la préfecture du Rhône et la Métropole de Lyon. Parmi eux, une femme enceinte, un couple avec enfant, une femme seule et six hommes seuls.
Sur place, les services de l’État affirment avoir décompté une vingtaine de personnes habitant·es dans le bâtiment. Sept personnes, sans-papiers, ont été interpellées par la police aux frontières. L’association Droit au logement évoque de son côté une cinquantaine de personnes vivant dans le squat, dont la majorité aurait quitté les lieux par peur de l’expulsion.
Jeudi 16 mai, une vingtaine d’habitants du squat « Casse-Dalle » ont été expulsés. ©MA/Rue89Lyon
>
Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.
Contribuez à consolider un média indépendant à Lyon, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Chargement des commentaires…