1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Guillotière : au collège Clemenceau, la musique casse la mauvaise réputation

Longtemps victime d’une mauvaise réputation, et d’un contournement de la carte scolaire en faveur du privé, le collège Georges Clemenceau reprend des couleurs à la Guillotière (Lyon 7e). À l’heure où la réforme sur les « groupes de niveaux » agace les enseignants, reportage dans un collège qui s’appuie sur l’art pour favoriser la mixité sociale avec notamment l’association « Clem’en’zik ».

,
Photos
Édition abonnés
Clem'en'zik
Lors d’une répétition de Clem’en’Zik, au collège Georges-Clémenceau, à la Guillotière.

C’est un midi classique pour le collège Clemenceau, mais loin d’être commun pour autant. Dans les couloirs du deuxième étage, des accords de guitare, des chants ou encore des couplets de raps résonnent de toutes parts ce vendredi de mars.

Dans une salle de Français, quelques collégiennes entonnent En feu du rappeur Soprano. À côté, dans l’habituelle salle informatique, certains répètent en chorale, accompagnés d’un intervenant. Dans une autre, des élèves font de la « MAO », musique assistée par ordinateur… On entend aussi Hunter Call de Katy Perry, entre autres. C’est l’heure de la pause méridienne et, clairement, les élèves ne chôment pas. 

« Ce n’est pas un collège, c’est une école de musique ! », sourit Vincent Rollin, professeur de musique, à l’origine de toute cette agitation. Entre midi et deux, les mercredis après-midi, mais aussi le soir, de 17 h à 19 h, ils sont 280 collégiens à se retrouver à jouer avec « Clem’en’Zik », une association originale créée par Vincent Rollin. Un tiers des élèves de l’établissement passe par la case musique. Chez les 6e, on parle même de deux élèves sur trois. 

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon

Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.

En 2025, nous faisons face à trois menaces :

  • Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
  • Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
  • La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.

Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#Éducation

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Rue89Lyon est menacé, nous avons besoin de vous pour sauver un contre-pouvoir local. Aidez-nous à réunir 30 000€ avant le 16 avril 2025.
Partager
Plus d'options