« Libérez Mustapha, libérez mon fils ! »
C’est un cri du cœur, celui d’une mère qui veut revoir son enfant, fragile. Ce mercredi de mi-mars, M’Mary s’est rendue devant la préfecture du Rhône, rue Dunoir (Lyon 3). Accompagnée d’une trentaine de soutiens, elle demande la libération de son fils, retenu dans un centre de rétention administrative (Cra) de Lyon.
« Mustapha n’est pas dangereux, il est juste malade », lâche-t-elle. Le visage fatigué, elle explique que son fils souffre de « schizophrénie », une maladie psychiatrique qui rend difficilement compatible sa rétention dans un lieu où l’accès aux soins est complexe.
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