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À Lyon, les queues des restaurants du Crous, symptôme de la précarité étudiante

À Lyon, les files d’attente devant les restaurants universitaires du Crous peuvent être longues. Le problème témoigne, selon les syndicats étudiants, des difficultés générales auxquelles sont (encore) confrontés les Crous. Ils dénoncent un sous-investissement chronique qui impacte directement les étudiant·es.

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file d'attente restaurant crous
Devant le restaurant Crous des quais (Lyon 7), les étudiant·es commencent à faire la queue

Il est midi, une petite foule d’étudiant·es se presse pour sortir des cours. Ils commencent à faire la queue devant l’entrée du restaurant Crous des Quais (Lyon 7e). « Entre 12h et 13h c’est le « pire » moment car tout le monde a sa pause en même temps », lâche Hugo, étudiant à Lyon 3. Au bout de quelques minutes, la file s’allonge. Avant de pouvoir manger, les étudiant·es devront attendre une vingtaine de minutes.

« Quand on a une heure de pause c’est chaud et c’est moins agréable pour manger », raconte Weziza, étudiante à Sciences Po Lyon. « Une fois la queue était trop longue on est parties », renchérit son amie.

La plupart des étudiant·es rencontré·es estiment que le restaurant des Quais est loin d’être le pire. Sur le campus de la Doua, à Rockefeller (Lyon 8e) ou encore à Bron, sur le campus de Lyon 2, l’attente peut dépasser une heure. « Il y a toujours une queue gigantesque à l’heure des repas », témoigne un étudiant du campus.

À l’heure où la précarité étudiante est de plus en plus forte, les repas aux « tarifs Crous », à 3,30 euros et un euro pour les boursier·ères, sont plus qu’indispensables pour la population estudiantine de la métropole.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon

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