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À Villeurbanne, les femmes sans-abri du CCVA ont trouvé refuge dans l’ancien CCO

La quarantaine de femmes et d’enfants qui vivaient au CCVA, jusqu’à son expulsion en janvier, avaient été mises à l’abri de manière provisoire dans un gymnase. Depuis le 14 mars, elles ont emménagé dans l’ex Centre culturel œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Un lieu qui fut longtemps un espace anti-raciste militant contre les expulsions de squat.

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L'entrée de l'ex CCO de Villeurbanne où sont mises à l'abri une quarantaine de femmes et d'enfants. "la rue tue. 1 toit pour toutes"
L’entrée de l’ex CCO de Villeurbanne où sont mises à l’abri une quarantaine de femmes et d’enfants. « la rue tue. 1 toit pour toutes »

« Je suis contente d’avoir déménagé. Ici, il y a des douches et une cuisine et même si la chambre est petite, j’ai de l’intimité. Au gymnase, c’était vraiment trop difficile. On dormait dans des lits de camps, toutes nos affaires en vrac et il n’y avait pas de cuisine », se souvient Fatima, 41 ans, en arpentant les couloir de l’ancien Centre culturel oecuménique (CCO) Jean-Pierre Lachaize. Depuis le 14 mars, elle loge désormais entre les murs de l’ancienne grande salle associative du Tonkin, à Villeurbanne.

Ex-habitante du centre culturel de vie associative (CCVA), elle avait été mise à l’abri avec son fils de 9 ans dans un gymnase ouvert par la ville de Villeurbanne. Ce dernier avait été mobilisé temporairement pour abriter les quarante personnes, femmes et enfants, qui risquaient de se retrouver à la rue après l’expulsion du CCVA en janvier.

Depuis début mars, elles peuvent enfin souffler (un peu). Durant les six prochains mois, elles seront logées dans ce qui a été, pendant longtemps, un lieu d’accueil pour migrants de toutes les cultures. En tout, 21 chambres ont été aménagées. Une convention d’occupation temporaire a été signée entre la mairie, l’association la Komune et Vinci, propriétaire des murs.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon

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