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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

À Lyon, l’arrivée de la RATP va-t-elle mettre le bazar chez les TCL ?

Officialisée par Bruno Bernard (EELV) au détour du conseil métropolitain, l’arrivée de la RATP à Lyon ravive les craintes d’une détérioration du service des transports en commun lyonnais (TCL). Avant le vote qui devrait ancrer cette décision le 28 mars, décryptage de questions restant en suspens. 

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Métro B
©PL/Rue89Lyon

La Régie autonome des transports parisiens (RATP) va-t-elle devoir changer de nom ? Le groupe francilien, via sa filiale RATP Dev, devrait en tout cas bien s’installer dans la capitale des Gaules en 2025. Le président de la Métropole de Lyon et du Sytral Bruno Bernard (EELV) a annoncé, en début de semaine, qu’il allait soumettre ce choix aux élus du Sytral le 28 mars prochain (sans trop de suspens sur le résultat du vote). 

Pour les salariés de Keolis, la nouvelle est arrivée en deux temps. D’abord, par un message de leur directeur général, aux alentours de 14 h, mardi 12 mars. Puis, par une vidéo envoyée par le président du Sytral aux alentours de 16 h, se voulant rassurante pour les salariés de « tous les TCL [Transports en commun de Lyon, ndlr] ».

La rumeur, planant depuis quelque temps, avait déjà été confirmée par nos confrères de La Tribune de Lyon récemment. « Ce n’est pas l’arrivée de la RATP le problème, c’est la division en lots », grince un salarié de Keolis. 

Comme beaucoup, il craint la « guéguerre » que risquent de se livrer les deux entreprises se partageant le gâteau des transports en commun lyonnais. Avec, comme conséquences potentielles, une détérioration de l’offre pour les usagers. 

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
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