« Lui, il fait sa vie alors que la mienne s’est arrêtée. » C’était en décembre 2021. Alice* (le prénom a été modifié), étudiante, racontait à Rue89Lyon trois ans de relation avec Guillaume Protière, alors doyen de la faculté de droit de l’université Lyon 2. Quelques mois plus tôt, quatre femmes, anciennes étudiantes de Lyon 2, accusaient un professeur de cinéma reconnu, Jacques Gerstenkorn, de harcèlement sexuel. Plus de deux ans après ces révélations, Alice, Julie, Marianne, Louise et « GASH »* s’accrochent comme elles peuvent. Leur préoccupation première était que ces deux enseignants soient écartés de l’université, pour protéger les étudiant·es actuel·les. Certaines d’entre elles ont souhaité aller plus loin, déterminées à obtenir justice.
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