« J’ai toutes mes affaires ici. Je me suis déjà retrouvé plusieurs fois à la rue, c’est toujours la même chose. Si on se fait expulser, où je vais aller poser ma tête ? »
C’est la question que pose Sekou en fumant frénétiquement sa cigarette, devant les portes du squat « Casse Dalle », au 221 rue de Créqui (Lyon 3e). La soixantaine d’habitant.es, dont des femmes enceintes et enfants, sont en passe d’être expulsé·es à la fin de la trêve hivernale de cet immeuble, propriété de la Métropole.
Pourtant, l’ambiance est festive ce mardi 27 février. Devant l’immeuble d’où résonnent les vibrations des trompettes et les slogans militants, une petite assemblée s’est réunie en soutien, contre l’expulsion du squat. « Un toit, c’est un droit, c’est marqué dans la loi », chante Blandine à tue-tête, accompagnée par les tambours de la Fanfare à manif engagée (Fame). Bénévole de l’association Terre d’Ancrages, à l’initiative de l’évènement, cette femme de 58 ans fait part de son incompréhension.
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