Tic-tac. À l’issue d’un contre-la-montre et d’intenses discussions avec l’État, Laurent Wauquiez, président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a finalement débloqué 20 millions d’euros supplémentaires pour les études d’avant-projet détaillé (ADP) sur les accès français du Lyon-Turin. L’annonce, faite à l’AFP, intervient deux jours avant la date limite de dépôt du dossier de financement auprès de l’Union Européenne, le 31 janvier.
Celui que ses opposants accusent de développer davantage les routes que le ferroviaire fournira au total 33 millions sur les 220 que demandent ces études. Le reste se répartira entre l’Union européenne (90 millions), l’État (85 millions) et plusieurs collectivités locales. La Métropole de Lyon avait depuis plusieurs mois proposé de mettre 5 millions sur la table, bien que le projet ne se situe pas directement sur son territoire.
Le chantier du Lyon-Turin vise à développer le fret ferroviaire par la construction d’un tunnel sous les Alpes, pour absorber une partie du transport de marchandises par camions. 150 km de voies seront réalisées en France, 60 km en Italie et un tunnel de 57,5 km. Ses opposants dénoncent un projet selon eux inutile (une ligne existe déjà entre la France et l’Italie) et l’impact environnemental des travaux. L’exécutif de la Métropole de Lyon fait également partie des détracteurs du projet, mais sa participation au financement n’est pourtant pas une surprise.
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