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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Derrière l’élection au barreau de Lyon : l’ombre d’une enquête remontant à 1982

Cette fin janvier, le barreau de Lyon choisit son nouveau bâtonnier. Une élection qui n’aurait pas eu lieu sans un scandale de pollution de… plus de 50 ans. À l’occasion de cette élection, retour sur la première affaire (publiée en 1982) qui a eu la peau de l’ancien bâtonnier, Yves Hartemann. Rue89Lyon a rencontré le journaliste qui a révélé cette pollution.

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Article du Progrès de 1982
©PL/Rue89Lyon

C’est l’affaire, dans l’affaire, dans l’affaire… Ce mois de janvier 2024, le barreau de Lyon va élire un nouveau bâtonnier. Après une campagne électorale en mode accéléré, les avocats vont devoir choisir entre deux binômes : Jean-François Barre et Valérie Giet se présentent face à Alban Pousset-Bougère et Sara Kébir. L’élection aura lieu les 30 et 31 janvier 2024.
Pourtant, il y a encore peu, rien ne laissait présager pareille élection. L’avocat Yves Hartemann, choisi par ses pairs, devait prendre la tête de l’institution ce 1er janvier 2024, sans débat, pour une élection qui touche peu le grand public. Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge. En cause : son implication dans un scandale de pollution ayant cours dans la commune de Grézieu-la-Varenne à l’ouest de Lyon.

Avant les difficultés au barreau de Lyon, un article de 1982…

Au cours de différentes enquêtes, Rue89Lyon est revenu sur ce scandale hors norme. Pendant une dizaine d’années, des habitants ont vécu sur un sol pollué par une ancienne blanchisserie des établissements Dasi et Mercier. Une pollution cachée ? Pas du tout… En 1982, l’affaire était déjà sortie dans la presse. À l’époque, Le Progrès avait dévoilé ce scandale sous la plume d’un de ses journalistes, Pierrick Eberhard.
À force de voir une photo de son article sur notre site, le journaliste a fini par nous contacter. Il revient pour Rue89Lyon sur le sujet environnemental, qui à l’époque, ne passionne pas les foules. « Ces sujets n’étaient pas dans la ligne éditoriale du Progrès. On était sur un domaine à la limite du gauchisme », sourit-il.

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