« Condamner Rabah Souchi serait rajouter de l’injustice à l’injustice ». Dans un silence de cathédrale qui dénote avec l’effervescence de la veille, Laurent-Franck Liénard tente une dernière fois de sauver son client, concluant deux jours d’un procès éreintant lors duquel les témoignages et les éléments du dossier de 33 pages se sont accumulés contre un commissaire de police accusé de violences policières.
L’avocat, spécialisé dans la défense des policiers, a demandé la relaxe de Rabah Souchi, prévenu pour avoir sonné une charge disproportionnée contre un groupe pacifique de personnes âgées et de journalistes à Nice, en mars 2019, en plein mouvement des Gilets jaunes. Sa demande avait été sensiblement la même quand il avait défendu les policiers ayant agressés Arthur Naciri, en 2019.
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