La Fête des Lumières est une institution lyonnaise. Commerciale et touristique pour certains, tradition chaleureuse pour d’autres, elle est aussi, pour les catholiques, un moment de célébration de la Vierge Marie.
Pour les Remparts, frange de l’extrême droite lyonnaise héritière de Génération identitaire, le 8 décembre est un rendez-vous d’importance. Ce qu’ils appellent le « Lugdunum Suum » (Notre Lyon, ndlr), est pour eux une « fête enracinée de piété populaire », part de « l’identité lyonnaise ».
Chaque année, ils appellent donc à rejoindre la procession aux flambeaux organisée par le diocèse dans le Vieux-Lyon (Lyon 5e), se réunissant dans leur propre cortège. Mais, depuis 2018, la préfecture du Rhône leur interdit systématiquement de défiler.
Pour « l’édition » 2022, le porte-parole des Remparts, Sinisha Milinov, a même écopé d’une amende de 800 euros pour avoir participé à la procession et avoir appelé à s’y rendre. Un cortège « Lugdunum Suum » s’était bien tenu malgré l’interdiction, en fin de manifestation.
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