Imaginez une sorte de colocation, avec une chambre à serrure et une multitude de services : le ménage, le linge, une salle de sport, Netflix ou même des paniers de fruits ou légumes livrés. Le tout avec une durée de séjour beaucoup plus flexible pouvant durer quelques jours, quelques semaines ou plusieurs années. Cette offre – appelée coliving – peut paraître alléchante. Son problème ? Elle propose des prix particulièrement élevés.
Sur une annonce publiée en septembre 2023, par exemple, il faut compter 810 euros (charges comprises) par mois pour une chambre de 16 m2 à Villeurbanne. « Ce type de logement s’adresse à des personnes qui ont envie de garder une certaine qualité de vie et qui veulent réduire les aléas de la colocation », explique Aurore Tabordet-Merignoux, avocate en droit de l’immobilier à Paris, qui accompagne promoteurs et propriétaires dans leur projet de coliving. Selon elle, ce type de logements fleurirait principalement à Paris, Bordeaux et Lyon, pour le moment.
L’avocate le reconnaît, cela s’adresse à un public « aisé ». Mais en pleine crise du logement, alors que trouver un appartement est presque mission impossible à Lyon, nombre de locataires n’ont d’autres choix que d’accepter ce genre d’offres.
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