Dissous. Pas dissous. Re-dissous. Le Groupe antifasciste Lyon et environs, plus connu sous l’acronyme Gale, a été fixé sur son sort ce jeudi 9 novembre. Le Conseil d’État a validé la dissolution du groupe, d’abord prononcée par le Ministère de l’Intérieur en mars 2022, puis annulée par le même Conseil d’État en mai 2022.
La Gale avait défendu sa position le 27 octobre dernier, au cours d’une audience lors de laquelle les débats se sont concentrés sur la signification réelle du mot « ACAB ». Pour les uns, c’est un appel à la violence, pour d’autres, un acronyme symbolisant la dénonciation des violences policières.
Dans un communiqué publié jeudi 9 novembre après-midi, la haute juridiction justifie sa décision ainsi :
« Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs a publié des images de violences à l’encontre de policiers, accompagnées de textes haineux et injurieux, ou encore des messages approuvant et justifiant des violences graves envers des militants d’extrême-droite, entraînant des appels à la violence que le groupe n’a pas tenté de modérer.
Créée en octobre 2013, à la suite de la mort du militant antifa parisien Clément Méric, la Gale est dissoute pour la première fois de son histoire.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…