Cinq ans de procédure, six perquisitions, des ordinateurs et téléphones minutieusement fouillés, et des trajets en voitures laborieusement retracés à l’aide de caméras de vidéo-surveillance. Le procès qui s’est tenu jeudi au tribunal judiciaire de Lyon n’était pas celui d’une version remasterisée du gang des lyonnais, mais celui de cinq membres présumés du groupe antifasciste Lyon et environ, autrement appelé La Gale.
Leur tort ? Avoir tagué et muré, à l’aide d’une vingtaine de parpaings, l’entrée du local du Bastion social, un mouvement d’extrême droite lyonnais né en 2017 des cendres du Groupe union défense (GUD). Les faits se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 avril 2018, quai Pierre-Scize, sur les bords de Saône, où le Bastion social s’était implanté après avoir occupé des locaux à Saint-Just (Lyon 5e). L’action est alors revendiquée sur la page Facebook de la Gale, avant que la publication ne soit retirée.
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