Chat GPT. Il y a quelques mois, l’évocation de ce robot conversationnel générateur de textes sonnait comme une blague. En août dernier, un journaliste de l’Est Républicain, journal régional de l’est de la France, s’est par exemple amusé à interroger l’intelligence artificielle sur sa connaissance des personnalités politiques locales. Sans doute n’imaginait-il pas que, quelques mois plus tard, son interlocuteur 2.0. allait devenir son confrère.
Le 9 octobre dernier, au cours d’un « temps d’échange sur l’intelligence artificielle », des élus locaux du syndicat national des journalistes (SNJ, majoritaire dans la profession, Ndlr) apprennent avec stupeur que leur direction souhaite expérimenter ChatGPT à l’Est Républicain. Une première en France pour un quotidien de cette ampleur.
Il ne s’agirait pour l’heure « que » d’une aide à la correction de contenus rédigés par les correspondants locaux de presse (CLP). Ces « petites mains » du journalisme, chargées de faire remonter des informations de proximité et de réaliser des articles sur la vie des territoires (fêtes de village, conseils municipaux, concours sportifs…).
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