Avec plus de 55 000 voyageurs par jour, 12 kilomètres de long et une vingtaine de bus qui se relaient, la ligne C3 est plus qu’indispensable au réseau de transport lyonnais. Sa fréquence est presque celle d’un métro. Alors que l’on se rend vers l’un des terminus de la ligne, à la gare Saint-Paul (Lyon 5e), trois « C3 » passent en moins de 10 minutes, en pleine après-midi de la fin du mois d’août.
« On part dans quatre minutes, je vais prendre un café, je reviens. C’est grâce à ça qu’on tient en rentrant de vacances ! », nous lance joyeusement Arian Ahmeti, le chauffeur, avant de partir au pas de course. Il revient vite, gobelet déjà presque fini à la main, et démarre. Les cheveux coupés ras et la voix posée, le conducteur est un fin connaisseur du C3, qu’il conduit depuis 7 ans. On part pour près d’une heure de trajet, jusqu’à Vaulx-en-Velin – La Grappinière.
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