Des plages de galets blancs, un peu de verdure et quelques îlots isolés… À deux pas de Saint-Maurice-de-Gourdans, une commune aindinoise à 30 minutes au nord de Lyon, quelques touristes font trempette ce premier week-end d’août. Ils profitent tranquillement de l’eau claire et visiblement propre de la rivière, dans un cadre idyllique. En raison de la météo non caniculaire lors de notre passage, ils sont plutôt rares ce premier dimanche d’août. Visiblement, cela n’est pas toujours le cas.
Depuis la « période covid », la rivière d’Ain a connu une fréquentation sans commune mesure avec ce qu’elle connaissait précédemment. « Évidemment, on en ras-le-bol de ce monde à la con », lâche un élu du coin, réputé un brin fort en gueule. Dans ce département voisin du Rhône, ils sont en tout cas plusieurs à lui donner raison.
Peu connues avant la crise sanitaire, les rives de l’Ain ont vite attiré de nouvelles têtes. Du fait de la fermeture des routes et des frontières, un tourisme d’inspiration Google Images s’est développé, attiré par des photos issues du fameux moteur de recherche. La redécouverte d’un environnement local qui pourrait sonner, a priori, de façon positive. Sauf que, dans le cas présent, le secteur a été quelque peu dépassé.
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