L’annonce a été faite ce mercredi 10 août sur X (anciennement Twitter) par le secrétaire général de Renaissance et président du groupe Renew Europe, équivalent de Renaissance en France, Stéphane Séjourné : la député européenne de la majorité présidentielle Véronique Trillet-Lenoir est morte à 66 ans.
Avant de siéger parmi les macronistes au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement de Strasbourg, Véronique Trillet-Lenoir était surtout connue pour son engagement politique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dès 2015, elle avait été élue conseillère régionale de l’opposition sur la liste socialiste conduite par Jean-Jack Queyranne (PS).
En parallèle, la cancérologue de profession a exercé au sein du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lyon, avant de créer le service d’oncologie médicale du groupement hospitalier sud (hospices civils de Lyon).
David Kimelfield, ancien président de la Métropole de Lyon, l’a d’ailleurs salué pour « son parcours remarquable » et « son action à la tête du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes », dont elle a été la présidente du directoire entre 2013 et 2020.
Réactions du gouvernement
Sa carrière européenne était récente. Elle avait été élue députée européenne en juillet 2019 au sein du groupe Renew Europe après avoir affiché son soutien au président Emmanuel Macron pendant deux ans.
Peu de temps après l’annonce de sa mort, les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux de la part des membres du gouvernement. La Première ministre Élisabeth Borne a rendu hommage à cette « cancérologue reconnue qui avait fait de son mandat de députée européenne un engagement en faveur de la santé des Français et des Européens », tandis qu’Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la santé et de la prévention, a partagé sa « grande tristesse ».
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