Devant le Centre Sévigné du 3e arrondissement de Lyon, mercredi 26 juillet, soignant·e·s et patient·e·s se sont rassemblé·e·s dans un ambiance familiale. On pourrait croire à un repas de quartier. Pain, merguez, gâteau, café… Tout y est. Pourtant, il s’agit bien d’une grève, et si elle se tient lors de la pause méridienne c’est pour une raison simple : ne pas impacter les patient·es.
À 14h, la troisième et dernière grève du personnel de santé contre la fermeture du Centre Sévigné prendra fin. Les soignant·e·s reprendront leurs consultations, tandis que leurs deux représentants syndicaux rencontreront à nouveau la direction de la Fondation Dispensaire Général de Lyon (FDGL) pour leurs dernières négociations.
Créé en 1818, le Centre Sévigné et sa trentaine de professionnels de santé aux diverses spécialités (médecine généraliste, dentisterie, cardiologie, gynécologie…) enregistrent environ 100 000 consultations à l’année. Mais le Centre va être vendu – pour raisons financières – et doit fermer le 31 décembre 2023. Conséquence : un vide médical en plein centre-ville de Lyon. Ses patient·es se sont également mobilisé·es à leur façon en lançant une pétition contre la fermeture.

Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
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- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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