Mardi 4 juillet, 19 personnes sont passées en comparution immédiate suite aux émeutes du week-end précédent. Dans le hall du tribunal judiciaire de Lyon, un réserviste de la police nationale arborait un tatouage de « valknut ». Ce symbole issu de la mythologie scandinave est aussi un signe néonazi.
Au tribunal judiciaire de Lyon, plusieurs militants d’extrême gauche s’époumonent : « Tout le monde déteste la police ! » Quelques minutes plus tôt, des personnes passaient en comparution immédiate suite aux émeutes qui se sont déroulées le week-end précédent à Lyon. Au beau milieu de la plaidoirie d’un avocat, un homme a été tiré hors de la salle par plusieurs policiers. La raison : son tee-shirt floqué du logo « Nike » suivi de « la police ». À l’heure où nous écrivons ces lignes, il se trouve toujours en garde-à-vue.
Suite à cette interpellation musclée, l’audience a été suspendue et la salle évacuée. Dans le hall du tribunal judiciaire, une foule compacte fait face aux forces de l’ordre. En tenue de policier et arme à la taille, l’un d’eux apostrophe une jeune femme : « Tais-toi, la poissonnière ! » Il s’agit d’un civil, réserviste de la police nationale, comme l’indique un écusson sur son épaule gauche. Sur l’autre épaule, un deuxième écusson précise qu’il fait partie de la réserve de la Police aux frontières (PAF). D’après l’insigne sur sa poitrine, il a le grade de brigadier-chef.
Impossible d’identifier plus précisément ce réserviste : il ne porte pas de numéro d’identification (RIO). Interpelé à ce sujet par des personnes dans la foule, il affirme ne pas en avoir besoin. Les réservistes ne figurent pourtant pas parmi les personnels de la police nationale exemptés du port du RIO, listés dans un arrêté de décembre 2013.

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