dans la foulée du mouvement social contre la réforme des retraites.
Ce 1er Mai, l’intersyndicale (CFDT, CGT, CFE, CFTC, UNSA, FO, Solidaires, FSU, CNT, Unef, Fage et VL 69) appelle à une large mobilisation.
Débutant à 10 heures, elle reprend à peu de chose près le parcours classique des manifestations du 1er Mai, démarrant cette fois-ci non pas place Jean-Macé (Lyon 7e) mais place Jean-Jaurès (Lyon 7e) et s’achevant à Bellecour (Lyon 2e). Ils et elles étaient entre 4 000 et 6 000 personnes en 2022, mais la marche de cette année devrait voir défiler plus de Lyonnais et grand-Lyonnais. Pour cause : elle s’inscrit dans le mouvement social contre la réforme des retraites.
À ce sujet, la dernière manifestation déposée en préfecture date du 13 avril. Une manifestation qui avait totalisé 22 000 manifestants, selon les syndicats, 9 900 selon la préfecture. Une baisse par rapport à la précédente manifestation, où 32 000 personnes avaient battu le pavé à Lyon, selon l’intersyndicale, et 13 000 selon la police. Une diminution de la fréquentation que l’on peut imputer à la période de vacances.
Une manifestation du 1er Mai que les syndicats souhaitent familiale à Lyon
Depuis, plusieurs rassemblements, manifestations sauvages et « casserolades » ont été organisées à Lyon. Dernière en date : le lundi 24 avril au soir, des Lyonnais·es ont fait résonner le bruit de leurs casseroles devant la mairie centrale de Lyon, celles du 8e, du 4e et de Villeurbanne.
D’autres groupes ont suivi les déplacements du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye à Lyon toute la journée et sa visite à l’INSPE a finalement été annulée « pour cause d’insécurité », selon son directeur Pierre Chareyron.

Ce lundi 1er mai, il s’agit d’une journée de mobilisation que l’intersyndicale veut familiale :
« Elle invite tous les travailleurs et travailleuses, jeunes, retraité.es comme l’ensemble de la population à s’y rendre massivement, entre collègues de travail, amis, en famille pour obtenir l’abrogation de cette réforme injustifiée, brutale et injuste. »
Pour rappel, le service d’ordre des syndicats a dénoncé avoir subi des violences policières lors de la manifestation du 6 avril dernier. Dans le communiqué de l’intersyndicale pour ce 1er Mai, ceux-ci imputent la responsabilité du climat social délétère au gouvernement :
« En s’entêtant, l’exécutif ne prend pas conscience de la responsabilité qu’il porte en s’enfermant dans le déni et il est le seul responsable d’une situation explosive sur l’ensemble du pays. »

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