C’est Jesper son prénom
Il y a peu, l’acteur Ryan Gosling, filmait une coloscopie effectuée après un pari perdu – et sensibilisait à la prévention du cancer du colon. Rien de tel dans l’IRM cérébrale passée par Matt Dillon au son d’une symphonie de Mahler. Ici, il s’agit d’un film expérimental de l’artiste contemporain danois Jesper Just. C’est l’une des attractions du trio d’expositions consacrées au corps proposé par le Musée d’Art Contemporain (avec N. Djurberg & H. Berg et Incarnations). L’œuvre s’appelle Interfears et explore la transcription visuelle, mais pas seulement, des émotions.
Jesper Just – Interfears, au Musée d’Art Contemporain jusqu’au 9 juillet.
Festival de Kahane
Chaque fois qu’il passe en Europe, Gabriel Kahane s’arrête à Lyon et c’est heureux. Souvent il choisit des cadres originaux. Après les Subs et la Chapelle de la Trinité, le songwriter pop américain, trop méconnu et flirtant toujours avec le classique et le contemporain, investit l’Opéra Underground. Cet arrangeur hors-pair se produira avec un Quatuor à cordes – le Quatuor Momentum, à la revisite de ses plus belles chansons. Moment suspendu en perspective.
Gabriel Kahane & Quatuor Momentum, à l’Opéra Underground le 9 mars.
Le Magicien Moz
Pour tout fan de rock britannique et/ou lecteur des Inrocks de la grande époque, voici un concert événement. Morrissey, ex-chanteur des Smiths et diva pop devant l’éternel arrive en ville. Il aurait déjà du se produire à Lyon il y a sept ans, avant qu’une gastro collective ne décime son groupe à deux jours de son concert. Cette fois semble être la bonne – croisons les doigts. L’occasion pour beaucoup de se replonger dans des tubes inoubliables période Smiths ou en solo. Ou pour les plus assidus de tester en concert les productions des derniers albums, car le Moz continue de publier à un rythme de métronome.
Morrissey, à l’Amphi 3000 le 12 mars.
La Bibliothèque rock
Après l’exposition, Lyon, Capitale du Rock, en 2019, sur la scène punk lyonnaise, la Bibliothèque municipale de Lyon propose une exposition qui pourrait en constituer la suite. En tout cas, elle continue de vouloir défricher le patrimoine musical régional. Ici, à travers la période 1980-1999, ce sont les musiques alternatives et la culture cassette qui sont explorées en marge des hits synthétiques qui inondaient alors le Top 50. Une série d’événements et d’animations ponctuelles émailleront le temps de l’exposition jusqu’en août. Ce vendredi 10 mars par exemple, la diffusion du documentaire Other, Like Me est consacré à deux groupes phares de la musique industrielle.
Contre-bande, à la Bibliothèque municipale de Lyon jusqu’au 19 août.
Soyons sport
C’est déjà la 10e édition du festival de l’Institut Lumière consacré au sport (une grande idée). Si on reste parfois un peu sur notre faim face à une programmation qui privilégie souvent l’hommage un peu convenu (Jeannie Longo, Vincent Barteau, Nathalie Ianneta) à l’audace (Les Chariots de feu est vu et revu, y compris au festival, idem pour La Castagne), il y a quand même de quoi faire pour l’amateur de sport et de cinéma. Notamment avec une double programmation dédié au roi Pelé, décédé il y a quelques semaines (O’Rei, L’histoire de Pelé, prodige devenu Roi et New York Cosmos, sur sa fin de carrière). Mais il faut aussi noter un documentaire consacré à Georges Eddy, le monsieur NBA de Canal+, en sa présence.
Festival Sport, Littérature et Cinéma, à l’Institut Lumière du 8 au 11 mars.
Chargement des commentaires…