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Dans l’Ain, des politiques (vraiment) très chasse

À quelques kilomètres de la métropole de Lyon, la chasse a les bonnes faveurs de (presque) tout le monde dans l’Ain. Analyse.

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La forêt de Francheville

Heureux comme un chasseur dans l’Ain. Ce 28 février, la période de la chasse prend officiellement fin. Comme souvent, cette année a été émaillée de faits divers et de polémiques à ce sujet en France.

Certains sont (très) récents. Près de Toulouse, une habitante a été blessée par un tir dimanche dernier, le 19 février. Quelques jours plus tôt, le 13 février, un enfant avait été touché accidentellement par un tir de chasseur en Ardèche. La semaine précédente, une balle perdue avait percuté une maison dans l’Aisne… Sur la période de chasse de l’année dernière, entre septembre 2021 et février 2022, l’Office français de la biodiversité (OFB) a recensé 90 accidents de chasse au total (blessures corporelles liées à l’utilisation d’une arme de chasse), dont huit mortels. Parmi ces victimes, on compte deux non-chasseurs.

Un bilan qui ne prend pas en compte les blessés légers. Sur la même période, la chasse a fait 17 blessées parmi les non-chasseurs, rapportent nos collègues de France Info. Une proportion en augmentation, selon nos confrères. Cette saison-là, les non-chasseurs représentaient un quart des victimes d’accidents de chasse, soit un chiffre supérieur à la moyenne des 20 dernières années.

Conséquence des tensions autour de la chasse, un rapport sénatorial a été publié sur cette activité en septembre 2022 et a inspiré une proposition de loi. Preuve d’un débat à l’échelle nationale sur le sujet. Dans l’Ain, cela n’a pas remis fondamentalement en cause cette activité. Chez nos voisins, la chasse est une institution. Nombre de parlementaires la soutiennent avec ardeur.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
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