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Vincenzo Vecchi à la cour d’appel de Lyon : « Vous avez un choix moral à faire »

La cour d’appel de Lyon a examiné ce vendredi 24 février l’affaire Vincenzo Vecchi. L’Italie réclame sans relâche ce militant italien, condamné à 12 ans et demi de prison pour avoir participé au contre-sommet de Gênes, en 2001. En quatre ans, la cour d’appel de Lyon est la troisième à se pencher sur le dossier.

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Vincenzo Vecchi Lyon

Ils sont une centaine à faire le pied de grue au pied des marches de la cour d’appel de Lyon, dans le Vieux Lyon. Certains sont Lyonnais, d’autres viennent de Bretagne ou de Milan. Des banderoles noires tendues de part et d’autre réclament la « liberté définitive pour Vincenzo Vecchi ». À côté, une pancarte en carton interroge : « 12 ans pour une manif, vous êtes sérieux ?! ».

Douze ans de prison, c’est ce que risque Vincenzo Vecchi si la cour d’appel de Lyon décide de le renvoyer en Italie. Ce militant anticapitaliste et antifasciste italien est traqué par son pays natal depuis sa participation au contre-sommet de Gênes, en 2001. Entre le 20 et le 22 juillet 2001, 200 à 300 000 manifestants avaient convergé sur la ville italienne pour s’opposer à la tenue du G8. La répression avait été particulièrement violente, faisant des centaines de blessés et un mort.

En 2012, la justice italienne avait condamné une dizaine de manifestants, surnommés les « Dix de Gênes » à de sévères peines de prison. Parmi eux, Vincenzo Vecchi avait écopé de 12 ans et demi. Le militant avait fui en France avant son procès. En 2012, l’Italie a émis un mandat d’arrêt européen à son encontre, pour les faits qui lui reprochés à Gênes, ainsi que pour avoir participé à une manifestation antifasciste à Milan en 2006.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
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