De l’air. Depuis plus d’une semaine, le bassin lyonnais et Nord-Isère se retrouve sous une chape de pollution aux particules fines PM 2,5 et PM10. La situation s’améliore ce vendredi 17 février, même si la qualité de l’air reste dégradée. La préfecture du Rhône a décidé de lever les restrictions liées à ce pic de pollution.
Les véhicules Crit’Air 3 et 4 peuvent de nouveau circuler dans la Zone à faibles émissions (ZFE) de la métropole, à Lyon, Villeurbanne, Bron, Caluire et Vénissieux, dans la zone à l’intérieur du périphérique lyonnais. Les restrictions liées aux entreprises et professionnels sont également levées (épandages, travaux générateurs de poussière, écobuage, brûlage…).
Le chauffage au bois : principale cause de la pollution de l’air à Lyon en hiver
Le redoux, avec des températures de plus de 15 degrés qui vont se poursuivre dans le week-end, est la principale raison de l’amélioration de la qualité de l’air à Lyon.
« La tendance à l’amélioration se poursuit lentement, compte tenu de conditions météorologiques plus favorables avec des températures toujours plus douces en journée et sans doute moins d’émissions chauffage », détaille l’agence de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes, Atmo.
Pour rappel, les sources de pollution aux particules fines sont essentiellement :
• le trafic routier, surtout les moteurs diesel
• les activités industrielles
• le chauffage au bois non-performant
Pour autant, si la pollution aux particules fines sera moins importante en fin de semaine, l’agence Atmo prévoit qu’elle restera mauvaise le week-end à venir. Les particules fines PM2,5, plus petites que les PM10, resteront présentes à un taux élevé. D’autant plus qu’elles ne sont pas prises en compte par la préfecture pour déclencher les niveaux d’alerte, du fait de la réglementation.
« La dernière vigilance sur le bassin Lyonnais Nord Isère a été levée, même si des concentrations proche du seuil de 50 µg/m3 pourraient être observées. Les indices de qualité de l’air seraient à nouveau moyens voire dégradés à mauvais dans les agglomérations et la vallée du Rhône », détaille l’agence de qualité de l’air Atmo.
La pollution de l’air représente 48 000 décès prématurés par an en France, soit 9% de la mortalité annuelle, selon Santé public France.
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