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Batelier à Lyon : rencontre avec un des derniers survivants du transport fluvial

Né sur un bateau, Bruno Cossiaux est un citoyen du fleuve en voie de sédentarisation à Lyon. Entre deux trajets, il nous a parlé de la vie du fleuve, de l’avenir d’une profession, quasi-inconnue, mais implantée sur le bassin de la métropole. 

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Pas de vague ce matin, c’est calme plat sur la Saône. Ce mercredi, Bruno Cossiaux accueille chez lui, dans le San Ku Kaï, amarré sur les quais, non loin de Perrache.  » C’est une référence à un manga japonais populaire dans les années 80″, indique-t-il. Un nom de navire que le batelier veut évocateur du voyage et de la liberté. 

Enfin, dans son bateau plutôt. « Navire, c’est pour la mer. Bateau, c’est pour le fleuve », précise-t-il. Avec sa marinière et ses lunettes, le batelier a tantôt la tête d’un bon père de famille, tantôt celle d’un vieux loup de mer quand ces dernières se transforment en « lunettes de soleil ». Rapidement, il nous fait une petite visite des lieux qui s’arrête… A l’entrée. Cockpit, mini-cuisine, lit… Dans ses 20 m2, le capitaine a le nécessaire pour naviguer et vivre dans son petit appartement. Une autre pièce de 20 m2, à l’avant, complète sa partie habitat.

Sur le toit, une petite caravane est installée ce jour-là. Normalement, la place est réservée à sa voiture qu’il descend avec une petite grue, quand il arrive à terre. Tout le reste du bateau est consacré au transport de marchandises.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
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Photo : AB/Rue89Lyon

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