Imaginez qu’une mystérieuse épidémie survenue chez les pigeons gagne peu à peu l’espèce humaine et se développe dans des proportions totalement inédites… Pour y faire face, les médecins communiquent à la population les gestes-barrières à adopter. Mais au-delà de la prévention, que sait-on de ce virus ? Et pourquoi est-il si virulent au contact de l’eau ? Mais surtout, peut-on se soigner, et peut-on guérir ?
Des fake news imaginées par de jeunes collégiens
Voici, en quelques mots, la fake news qui a été imaginée par de jeunes collégiens marseillais lors de l’atelier « Balance ta fake news » animée par l’association Ancrages lors des vacances de la Toussaint de 2021. Tous avaient entre 11 et 15 ans. Sans être forcément camarades de classe, ils se sont retrouvés ensemble lors de ce stage ludique financé dans le cadre des appels à projets soutenus par la CAF et la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT).
Margaux Mazellier, journaliste et chargée d’éducation aux médias au sein de l’association, a encadré cet atelier. Elle a expliqué aux sept jeunes du centre social Baussenque que la crédibilité est l’ingrédient le plus important d’une fake news réussie. Par « réussie », il faut comprendre « virale ». Au sens imagé, bien sûr.
C’est tout le concept de cet atelier imaginé par l’association marseillaise.
Celui-ci s’étale sur quatre matinées. Les deux premiers jours, les jeunes découvrent les bases du métier de journaliste, comme la règle des 5W ou l’importance de vérifier ses sources. Margaux Mazellier leur montre aussi quelques outils permettant de vérifier la fiabilité des sites en ligne comme Décodex, qui permet de remonter aux sources des posts Facebook et TinEye, qui permet de faire des recherches inversées en partant directement d’images à l’origine douteuse.
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